Au coeur du bois touffu
Prenons ce chemin qui s'enfonce
Au cœur du bois touffu
Qui murmure, vibre et frétille
Il entonne sa chanson secrète
Jeu choral de feuilles froissées
De branches habitées
Où dit-on gesticulent des faunes
Au son fluté du merle noir
Refuge vivant d'un petit peuple
Qui se cache et se terre
Glisse et ondule
Sous la mousse, dans les taillis,
Multiple et silencieux
Méfiant, fragile, aux aguets...
Nous écouterons ces pulsations
Ces invitations, cette cantate
Dans la lumière ombrée de nos enchantements
© marine D