/image%2F1186269%2F20140814%2Fob_f632b8_emprises-de-brises2-jpg)
Aube amère
le ciel parle d'infini
l'oiseau se tait
Le chemin est aride
vaste plaine solitaire
la vie est un piege
Comme dans un film
Les choses de la vie
- fin et silence
Ils sont partis
j'entends le vent qui hurle
larmes d'enfant
************
Pour les mamans
magnifiant l'amour pur
cette rose blanche
Pour le thème de EvaJoe Solitude
Ton petit doigt touche le ciel
Bleu
C'est l'heure couleur indigo
L'horloge bat tout-à-coup la chamade
Ton regard ardoise me frôle
Et tout devient
Bleu
Couleur bonheur
Comme une petite fleur de rien du tout
Bleu
Comme un bateau à l'amarre
Qui va prendre la mer
Bleue
Lumière inespérée
Si bleue
Eclair d'éternité
© marine D
Pour EvaJoe Les Passeurs de mots
"La Poésie, par des voies inégales et feutrées nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois"
Andrée CHEDID
Aussi loin que nous irons
La mer et son tumulte
Nous accompagnera
Je veux entendre sa complainte,
Le bruissement de son écume
Le vacarme de ses colères sur les roches noires
Auprès des îles effervescentes…
Nous emprunterons ses voies énigmatiques
Embarqués par les vents contraires
Loin de nos fuites, de nos refus
De nos contradictions
De nos âmes en perdition
Nous écartant des routes permises
Pour des visions imprévisibles
Je veux hisser la voile
Franchir les récifs
Encore plus loin porter nos folies
Plonger en ces lagons promis au pire
Au bout du monde tisser d’or
Nos reflets trompeurs
Fuir les contrées de la peur
Tout abandonner
Tout recommencer
Renaître à nous-mêmes
Repeindre en bleu ce monde halluciné…
© marine Dussarrat
Au bord de l’étang
Veille une barque
Tout est désert
Le vent ébouriffe les pins
Les risées me bercent
Le soir offre ses mystères
Un soleil pourpre plonge ses feux
Au profond des eaux changeantes
Avec lui le temps bascule.
Au bout du jour
La fée des ombres approche
Versant un rêve étrange
De ses mains blanches
Sa chevelure flottant
Entre rive et forêt
Non loin un oiseau
Lance un hululement
Au bord de l’étang
La barque scande le tempo
La nuit dit sa musique intime
Intraduisible
Pour barque, le thème de EvaJoe
Pour le printemps des poètes
J'invoque le ciel
Du bord de ma colline
Et je m'envole
L'oiseau veille
Comme moi il observe
L'horizon
Le blues toujours
Modulations vibrations
Expression
Fuego y noche
Tendrement enlacés
Tango fiévreux
Musique sensuelle
Fulgurant corps à corps
Sans aliment
L'amour s'effiloche
Le feu se meurt
Et si le ciel
Bleu dans le rose
Jouait du blues
Quand je pense
Au soleil à venir
Chaud dedans
Vivre le rayon
D'un soleil rare
C'est si bon
Une jolie goutte
Pour briller sans mot dire
De soie vêtue
Un petit bonjour
Dans le jardin voisin
Violettes offertes
Le Chat siamois
Observe les oiseaux
Moustaches en éveil
Immaculé
Un matin surprise
Tout est silence
Ecoutes ces bruits
Ces craquements de la forêt
Infimes
Entends les grues
Qui annoncent en fanfare
La voix du printemps
Regardez-les passer
Ces oiseaux migrateurs
Force de vie
Avec Marie-Alice : http://afdj.over-blog.com/
Minik Do : http://le-blog-de-kiro.over-blog.com/,
Suzâme : http://suzame-ecriplume.eklablog.com/accueil-c18240421
et bien d'autres pour des partages-plaisir
Dans le ventre de mon arbre
Un vieux cerisier rassurant
Je me suis enroulée
Embryon clandestin
Je suis passée inaperçue
Tu m'as cherchée
Tu as entendu le chant des ramures
Admiré les fleurs blanches au printemps
Appuyé sur le tronc noueux
Tu as espéré les cerises du bonheur
A l'automne la feuille rousse
A frôlé ta joue
Mais l'hiver venteux est venu
L'arbre n'a plus rien dit
Le silence comme une chape
A refermé les rêves
Sous l'écorce protectrice...
Chercheras tu mes traces
Au delà des ombres du verger
Ecouteras-tu encore
Les mots de vie et d'amour
Murmurés pour que ton monde
Soit encore beau et protégé ?
Dans le ventre de l'arbre
Un vieux cerisier rassurant...
@ Suzâme, ensemble souvent nous parlons des arbres
Dans le cœur de la lune
Mon ami que vois-tu ?
Ton reflet, penses-tu
Dans le cœur de la nuit
Quand tout est solitude
Il y a, le sens-tu
Des mondes inexplorés
Des destins insensés
Dans le cœur de ton cœur
Il y a, le sais-tu
Ce que tu ne dis pas
Ce que tu ne sais pas
Ce qui est de passage
Nuages, écume, vent du large
Espaces insoupçonnés
Désirades éloignées
Voudrais-tu les trouver ?
Dans mon cœur il y a
Ce qui ne se dit pas
Mais que tu sais pour moi
Le fil de la vie se faufile et s'enfuit
La canopée s'enneige de nuages légers
Nos années surranées lentement s'accumulent
Vainement l'écheveau vibre et s'enchevêtre
Sur nos soirées de rêve et nos nuits nostalgiques
Et je veille au chevet de mes vertes vallées
Encore un peu je goûte les saveurs du levant
Encore un peu je guette les lueurs du couchant
Je surveille à souhait les vibrations stellaires
Je sais, tout va s‘éteindre et le froid nous étreindre…
Je voudrais regarder vos vies vibrionner
Sachez que mes chansons reviendront vous charmer
Si vous voulez les partager
A ma Mamée
Une larme d'anémone
S'écrase sur ma main
La pluie inonde le jardin
Le banc restera vide
Tout est désert et silencieux
Avec un peu de chance
On aura du feu dans la cheminée...
Mamée approchait son petit chaison
Le regard perdu dans les flammes
La pendule balançait son disque d'or
La nuit lentement tombait
Sur la maison aux volets clos
Toutes les deux nous nous taisions
Je me souviens...
Une larme d'anémone
Une autre refoulée
On aura du feu dans la cheminée...
© marine D
Aube
Tant de légers nuages
Dans l'azur parsemés
Aube
Robe du jour
Soie et velours
Aube
Promesse et magnificence
Avec ou sans amour
Hier au gout amer
Qui nous mit en déroute
Le coeur si délabré
Aube du doute
Aube
Faut-il nous mettre en route ?
© marine Dussarrat
/image%2F1186269%2F20190914%2Fob_dfd5cb_le-bleu-marine-d-pk-2.jpg)
Partager en poésie
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
