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Marine D
Laissez nous chanter
Laissez nous crier
Sentir le vent frais du matin
Laissez moi rêver
Laissez moi pleurer
Ecouter le bruit de la vague
Le chant de l'oiseau
Laissez vous aller
Danser et sauter
Par dessus les moulins
Rejoindre ce nuage
Blanc sur le bleu
jusqu'au bout du ciel
Bleu sur le feu
De nos inconséquences
De nos folies
Laissez libre cours
À vos envies
Jusqu'à la nuit opaque
Qui viendra meutrir nos cœurs
Ombrer nos rêves
De doutes et d'angoisses
En attendant
Que le soleil vienne laver
Les noirceurs et le vide
Et la peur
Laisser nous espérer
Que la fête recommence
© marine D
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Marine D
Elle est assise dans un angle de la chambre
où ils ont passé leur dernière nuit
elle lit une œuvre de Steinkeck
peut-être
ou bien Sur la Route de Madison
je ne vois pas le titre
une ombre pesante envahit la pièce
couleur cendre froide
Rapsody in black
Un train passe très vite
son feulement stridule
les fenêtres ont vibré
l'homme regarde fixement
les lumières de la gare
et au delà...
Il va lui dire la vérité
il doit lui dire la vérité
qu'il va la quitter
et que c'est un drame
le temps passe
le silence s'installe
il doit trouver la force...
Rapsody in black
© marine Dussarrat
Texte paru dans la Revue littéraire Le Traversier - numéro de février 2015
Sur le thème de la peinture de Edward Hopper Hotel by a railroad
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Marine D
Au cœur de l'ipomée
Gisent les malaises de la nuit
Une aube claire est venue susurrer
Le miel du jour
Et la promesse de l'oubli
Notre espoir est chevillé au corps
Contre toute attente
Un sourire fleurit
Au milieu de la noirceur
Quand les désastres broient la planète
Que l'humanité n'est plus que cendres
Et violences effroyables
La fleur surgit des éboulis
Un chant d'oiseau redonne vie
Et la force de continuer
Contre toute attente...
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Marine D
Partage sur FaceBook, avec Suzâme et Catherine Thévenet
et sur le blog de Suzâme
(La liste est ouverte ici également)
A la cime de l'amour
juste un nid sublime
où la nuit et le jour
s'aiment et sèment
en paix, l'être ultime.
Suzâme Écriture
(21/02/15
En écho
Sur des cimes sublimes
Vivre un amour ultime
Qui asphyxie
Jusqu'au
Vertige.
Catherine Thévenet
http://ex-libris.over-blog.com/
Conquérant, imperturbable
Un nid perché à la cime du grand chêne
Montre le chemin de la confiance
Le vent ne l’effraie pas
Il est symbole d’amour et de vie
© marine D
Simple comme le verbe aimer
Aimer les mots
Jusqu'à les faire valser
Sur les rimes de l'amitié
Rose63
Fauvette à tête noire
Chante à tue-tête
Non loin du nichoir
Parade de pirouettes
Gardant tout espoir
De trouver une amourette
Zaza
Et le chant continue
là haut dans le nid
pour un hymne à la vie
Mahina
Toute poésie nourrit le coeur et l'âme comme l'oiseau nourrit ses petits au bec : tendrement, intensément...
Evelyne
Là-haut
Tout là-haut
A la cime de nous-même
Entre nos mains réunies
Le nid de notre amour
Sourires et aveux d'éternité
Martine
Conquérant, imperturbable
Un nid perché à la cime du grand chêne
Montre le chemin de la confiance
Le vent ne l’effraie pas
Il est symbole d’amour et de vie
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Marine D
Adamante qui a tous les talents nous propose sa nouvelle communauté
l'Herbier de poésie
ICI
Je lui souhaite longue vie avec beaucoup de partages
J’ai vu mon bel arbre
le chagrin est sous l’écorce
la neige est son écharpe
ma main sur son tronc
a tremblé d’impatience
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Marine D
Une feuille rousse
une feuille jaune
s'enlacent pour danser
une valse à trois temps
une valse d'automne
fugace et dérisoire
je suivrai leur cadence
adoptant leur tempo
tu viendras toi aussi
m'étreindre un instant...
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Marine D
quand le soleil se couche sur la mer
réveilles tes rêves assoupis
ensemble, levons nous et admirons
cette terre, cet horizon
cette immensité si belle
jusqu'à quand ?
Admires et fais silence
tais ton âpre chagrin
tes peurs, tes regrets
tout ce qui te tourmentes
regardes intensément
ce que l'au delà nous offre
encore
et encore
cet inestimable cadeau...
Réfléchis à ce monde
qui a besoin de nos soins
pour demeurer
intact
et que nos enfants aient longtemps la chance
de contempler un tel enchantement...
© marine Dussarrat
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Marine D
Dans le noir de la nuit
avancer
dans le gris du matin
s'interroger
dans l'azur coloré
faire silence
Dans l'indigo du soir
attendre la nuit
au bout de l'angoisse
se débattre
mêler et démêler les heures
dans le maillage des jours
ne pas se dérober
Traverser en solitaire
l'immense désert du temps
Sans faiblir
gravir la montagne
découvrir la fleur immaculée
qui pousse en altitude
l'édelweiss velouté
comme neige éternelle
@ marine Dussarrat
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Marine D
Il fait bon dans ce pré
a dit la première chaise
côté gauche côté soleil
je me préfère à droite
où l'ombre me convient dit la seconde
J'aurai voulu une troisième chaise
installée au milieu
mais pourquoi ?
La troisième chaise n'aurait rien dit
elle serait à court d'argument...
Être le derrière entre deux chaises
drôle de situation,
mais se dirait-elle, je suis à l'abri des attaques .
- Quelles attaques diraient les deux premieres ?
- Celles des gens aux idées préconçues
qui étiquettent
qui jugent
qui se trompent
qui n'écoutent pas
qui ne voient pas
avec les yeux du cœur...
Je suis la chaise du milieu
et je me tourne à ma guise
selon mes états d'âme...
Pour le thème des Croqueurs de mots
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Marine D
France Ô ma France
en nos mémoires tant d'effroi
de souffrances et de désespoir
les forêts crépitantes de bombes
les rues jonchées de corps
le sable rouge de sang,
la mer bouillonnante d'obus
et de marins perdus
France Ô ma France
des jours errants de bourgs en villages
de questions en terreurs nocturnes
d'horreurs au delà des mots
de caches en dérives
clandestinité partagée
solitude et fraternité
pour un combat sans merci.
France Ô ma France
aujourd'hui outragée
qui saura dire non
à ceux qui t'insultent
et te défigurent
© marine DUSSARRAT le 21 mai 2014
Pour EvaJoe et Les Passeurs de mots
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