A la croisée du chemin
Aux portiques du soir
Et de l'invisible parcours
Les coupes encapuchonnées
Du mouron sauvage
L'ami rouge des oiseaux
M'ont envoutée
Je me suis délectée de leur fragilité
De leur joliesse
J'ai suivi leurs signes esquissés
Qui m'ont laissée soumise
Je me suis délectée de leur agilité
De leur pouvoir magique
Afin de trouver un sens au chemin
Escarpé et plein d'embûches
Leurs délicates tiges graciles
Ont battu un lent tempo...
Pour garder le cap
Il faut chanter à voix haute
© marine Dussarrat