Mon ciel en trois matins
Gloubi-boulga
Casimir appréciera
son petit déjeuner

Portion chantilly
un canard-nuage avale
tout un plat de blanc
Gloubi-boulga
Casimir appréciera
son petit déjeuner
Portion chantilly
un canard-nuage avale
tout un plat de blanc
Sur un fil des liquettes flottent
Dans mon jardin de Roussillon
Bordé de falaises ocrées
Qui font mille chapeaux de sable
Où les soirs de fêtes estivales
Les baladines de voiles se parent
Qu'elles laissent au mistral taquin
Quand au matin elles s'esquivent
Dans leur plus simple appareil
Sur un fil des liquettes flottent
Couleur rose et coquelicot
Dans mon jardin de Roussillon
« Qui es-tu, lecteur, toi qui, dans cent ans, liras mes vers ?
Je ne puis t’envoyer une seule fleur de cette couronne printanière, ni un seul rayon d’or de ce lointain nuage.
Ouvre tes portes et regarde au loin.
Dans ton jardin en fleurs, cueille les souvenirs parfumés des fleurs fanées d’il y a cent ans.
Puisses-tu sentir, dans la joie de ton cœur, la joie vivante qui, un matin de printemps, chanta, lançant sa voix joyeuse par-delà cent années. »
Rabindranath Tagore
Pour la page 113 de l'Herbier de poésie
Rabindranath Tagore
J'ai écouté ta voix
Avec respect
Admiré cette rose de printemps
Ourlée de lune
Accueilli son parfum subtil
Le temps qui passe ne l'a pas ternie
Au bord du bassin où roucoulent trois oiseaux
L'eau claire source de vie
En notes cristallines
Dit sans cesse son joli chant d'amour
Qui se mêle au son des cithares
Dans le clair-obscur de nos émotions
Avec ces fulgurances de joie
Toujours vivantes
Qu'il faut à tout prix choyer
Pour les offrir sans partage
© marine Dussarrat
Avec un morceau de cithare
https://www.youtube.com/watch?v=Md9hJrkYMhs