La rose du désert
Bientôt j’atteindrai le bord du rivage
Je marquerai l’empreinte de mes pas
Sur cette plage immense
J’entendrai le chuchotement
De la vague perpétuelle
Celui du vent qui emporte la voile
Et le fracas de mon cœur
Plein de regrets, de peines accumulés
De jamais plus…
Le cri perçant de l’oiseau de mer
Nous parlera de voyage
Les rochers battus par la marée
Serviront de tremplin aux rêves
Mais nous resterons inutiles
Face au dénuement et à la solitude
De nos semblables
L’ami tendra une main apaisante
Pour un instant de paix fugace
© marine Dussarrat