Quand j'ouvre la porte le petit chat Neoù trouve refuge sous l'hélianthe qui dresse ses grandes fleurs et sous la sauge odorante, il y vit mille aventures, on perd sa trace pour un bon moment, je l’appelle, il fait le sourd, il se joue de moi...
Il est si petit, je ne peux m'empêcher de craindre qu'un prédateur vorace à l'affut n'en fasse qu'une bouchée...
Ce matin d'octobre
les fleurs jaunes ploient leur tiges
toutes en souplesse
Une averse soudaine agite le massif, vite, vite mon chaton, viens te réfugier sur tes coussins et t'accrocher aux rideaux !