Entourloupes
Quelquefois la chanson prend une vraisemblance
Aux lisières euphoriques le soir s’appesantit
Passe un souffle chargé de vagues entourloupes
Le sommeil fulgurant s’accouple à la nuit.
Quelquefois c’est à l’heure où les roses fabulent
Que les saules répandent des contes sibyllins,
Sursaturés de fièvre les démons s’exaspèrent
Les girouettes étourdies trébuchent au coin des rues
Quelquefois, à la lune, les fontaines s’enivrent.