Soleil pourpre
Passant l’arche bleue de la mer
Nous avons chevauché la vague
Et cueilli mille embruns
Qui nous ont revêtus
De gaze et d'infini
Parant d'or et d'opale
Nos folles échappées
Grisant avec délices
Nos tendres apartés.
Le ciel était notre lanterne
Au couchant un pourpre soleil
A illuminé les voies permises
Un brusque crépuscule
A transfiguré les fatales questions…
Suffira-t-il d’un souffle d’alizé
Pour effacer ma peine
Et consoler la tienne ?