Lueurs
Entends le vent souffler sur la branche effeuillée
Si violemment gronder le fleuve débordé
Rire la source au bord des herbes
Crisser autour du roc la mousse
L’espace a enroulé la terre
De ses puissants anneaux…
À la lueur d’un soleil pâle
S’inscrivent les silences
S’effacent les chagrins
Se diluent les paroles.
Comme autour
Tout alentour de l’arbre
Choient les feuilles mordorées
S’en viennent aux portes de l’hiver
Bien des douleurs brûlées…
Très proche autour des heures égrenées
Il y a l’ennui qui guette…
© marine Dussarrat