Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ATTENDRE UN MIEUX

Publié le

Abbaye dans une forêt de chêne

Abbaye dans une forêt de chêne

Le Moine au bord de la mer . Tableaux de Caspard David Friedrich

Le Moine au bord de la mer . Tableaux de Caspard David Friedrich

 

 

 

Aux portes de l'Abbaye démantelée une forêt sacrée et bien plus loin la mer qui gronde .

Passé le porche se dessine un improbable chemin.

 

Les ruines grises

se fondent dans la brume

l'espoir ancré

 

Loin des déviances et des haines du monde, un moine sur le rivage s'imprègne des clameurs de la vague et du vent.
Sa prière se noie dans la masse perpétuelle, dans le tumulte et les embruns... L'univers se transforme et broie, l'avenir s'est obscurci.

 

En son âme

Il a cru au miracle

il s'interroge

 

Il y aura toujours un coin de ciel bleu, un matin illuminé, une réponse se dit-il. Je dois partager ce monde avec ceux qui se sentent perdus, leur insuffler de la force.

 

 

                                                                                                                Juillet 2022

 

 

Commenter cet article
E
Bonjour Marine. Ton texte s'harmonise bien avec les tableaux. J'apprécie la fin pleine d'espoir. Bisous
Répondre
J
Bonjour Marine , un texte inspiré avec de jolis instants poétiques "Il se noie dans la masse perpétuelle, dans le tumulte et les embruns." voila qui intrigue et interpelle…
Répondre
M
Bonjour Marine,<br /> <br /> Un haïbun plein de profondeur.<br /> j'ai beaucoup aimé<br /> Gros bisous
Répondre
C
beau texte sur ces beaux tableaux
Répondre
E
Très belle harmonie entre ton texte, magnifique et les tableaux. Il faut savoir regarder autrement et conserver l'espoir d'un meilleur.<br /> Belle journée, bises Marine
Répondre
C
belle osmose entre ce poème et ces beaux tableaux romantiques
Répondre
A
Ce poème, d'abord sombre, mélancolique, s'éclaircit, devient dans sa dernière strophe, porteur d'espoir pour ceux qui doutent, qui perdent courage. Le romantisme allemand du 19ième, à l'exemple de ces deux tableaux, est plus torturé, moins sentimental que le notre, mais aussi plus mystérieux, presque métaphysique.
Répondre
A
Oui, il y a de quoi se poser des question sur le monde. Alors les grands espaces sont parfaits pour la méditation et le lâcher prise.
Répondre
M
Par delà la noirceur des ruines et des arbres calcinés, il faut croire à un coin de ciel bleu...<br /> Merci pour tes mots qui illustrent avec talent ces deux toiles
Répondre
P
Des toiles un peu inquiétantes et le moine semble bien perdu dans cet espace empli de ses prières....<br /> peut être que derrière ce flou, il y aura "un coin de ciel bleu" celui que chacun espère entrevoir en ce moment dans le marasme mondial....<br /> Plus près de nous, ces chaleurs sont insupportables, pour moi, la canicule commence à 25°.....alors je suis plutôt mal en ce moment.<br /> <br /> Bonne journée
Répondre
M
La forme est un haïbun il me semble (?) C'est une plongée dans un univers sombre, énigmatique, à peine évoqué, la lumière diffuse d'un temps de brouillard , je me suis laissé happer par cette ambiance , est-ce la fin du monde ou le début d'un nouveau jour ? La foi : il y aura toujours un coin de ciel bleu, la foi qui parait-il est voisine des miracles . Ton texte est très beau . <br /> l'Marco
Répondre
C
Je vais me raccrocher à ta dernière phrase : "il y aura toujours un coin de ciel bleu....." parceque je trouve ces toiles sinistres . Bonne soirée.
Répondre
J
Malgré cette ambiance bien noire tu arrives à donner une lueur d'espoir avec ton poème <br /> bravo ma Zoupie
Répondre
M
Il est très beau ce poème. Tu as magnifiquement interprété ces deux tableaux, plutôt sombres. La mer redonne de l'espoir car on se sent tellement petit face à l'immensité, et devant ces ruines il faut ouvrir son coeur pour y voir la beauté...Bisous et une douce semaine
Répondre
B
La contemplation de la mer nous ouvre le champ de tous les possibles si l' on se laisse envahir par sa force et sa beauté. <br /> J'aime beaucoup ton poème Marine. Bisous
Répondre
V
Des lieux , des instants où le temps semble s'arrêter ... Je suis toujours saisie devant la beauté d'un face à face avec la mer, la sérénité de la paix retrouvée dans des endroits souillés par le sang, la mort , l'effroi . Les ruines murmurent mais l'homme continue de semer la noirceur. <br /> Je me laisser bercer par tes mots si forts de beauté.<br /> Je t'embrasse Marine<br /> Véronique
Répondre
A
Bonjour Marine, <br /> Je te félicite pour cette belle inspiration, que je n’aurais eue sous ces deux tableaux sombres, en ces jours !<br /> Bonne journée et gros bisous.<br /> Annie
Répondre
S
Méditer loin des tourments de ce monde violent, ..pour ma part, j'ai toujours des pensées toxiques qui arrivent et détruisent le moment.. les mots sont beaux et les images si paisibles pourtant
Répondre
J
Pas facile de garder l'espoir de lendemains qui chanteront comme disait un autre poète.<br /> Des mots magnifiques pour accompagner ces images inspirantes et sombrement tragiques
Répondre
M
Que notre ami moine reste loin du désespoir sur terre , il est mieux à écouter et regarder le bruit des vagues. Merci pour cet excellent texte.<br /> Bises et bonne semaine à vous deux, à bientôt Marine !
Répondre
A
Garder l'espérance cheviller au corps et ne pas se laisser engloutir par la vague.... <br /> Bonne semaine !
Répondre
J
Voici deux univers livrés à notre imaginaire, on y pénètre avec plaisir de lecture, amitiés, jill
Répondre