Entre les heures
Il galope le cheval fou
dans les non lieux du lac
vêtu d'un manteau bleu
parmi les éclats violacés
de nos amours éparpillés
Un espace, une lueur
Une fleur invisible
Une déchirure
Le matin suit l'éclair
Il explosera plus loin
Les nuits sont interminables
Une indigence, une latence
Tu as oublié le chemin de la source
Tu as laissé passer la tendresse
Tu as tourné le dos à la vie
Le vide est une musique perdue
© marine D
Un clin d'oeil à Eric Costan que je remercie
Sur son blog Un silence soudain
ainsi que Clo Grenaille pour son Céladon céleste